Comme son nom l’indique, ce monde est pourvu d’une immense quantité de magie se trouvant partout à la surface du globe. Chaque personne est pourvue d’un potentiel et peut le développer via l'entraînement et le travail. Si la majorité des sortilèges demandent tout de même une certaine maitrise, les plus simples incantations sont maîtrisées par la quasi-intégralité de la population de Mundus.

Les Éléments magiques

Si la magie peut prendre de très nombreuses formes à travers toutes les utilisations possibles, il est reconnu de manière générale qu’il existe un total de 9 éléments, auquel s’ajoute l’Ether, que voici :
*Eau (Aqualis)
*Vent (Aer / Aerialis)
*Feu (Ignis)
*Terre (Terra / Lapis)
*Foudre (Fulguralis)
*Glace (Glacialis)
*Bois (Florens)
*Lumière (Lux / Lucis / Lucum)
*Ombre (Obscuris / Tenebris)
*Ether (N’a pas d’adjectif lié, correspond à une magie non élémentaire)

Il est cependant à noter qu’un élément est généralement avantagé lorsqu’il se trouve dans une situation adéquate. Par exemple, une magie de terre se révélera particulièrement efficace au milieu d’une caverne, alors qu’à l’inverse, une magie de feu risquerait d’être risible au milieu de l’océan.

Magie Arcanique / Magie Intuitive

Il existe deux types de magie à travers le monde : La Magie Arcanique et la Magie Intuitive.

La Magie Arcanique est une application travaillée du potentiel magique. Un Mage Arcanique cherche à récupérer les ressources présentes dans son environnement, à les remodeler, avant de les utiliser sous la forme d’un sortilège. Lancer un sortilège demande cependant une certaine concentration, que les mages bandent par l’intermédiaire d’incantations. Elles sont traditionnellement racontées en latin, mais parfois aussi en grec ancien.

Bien qu’originellement les mages spécialisés étaient des unités disposant d’un grand potentiel offensif et réservé principalement pour l’arrière-ligne d’un affrontement, des applications plus physiques ont été étudiées et sont aujourd’hui répandues. Elles font circuler l’énergie magique à travers le corps par l’intermédiaire de sorts de renforcement, donnant lieu aux chevaliers-magiciens.

La Magie Intuitive est, à l’inverse, une application nettement plus brute de la magie. Contrairement à la magie arcanique, un mage intuitif ne remodèle que très brièvement l’énergie magique élémentaire dont il dispose, la relâchant rapidement sous une forme plus brute. Si ses applications sont plus limitées et plus simples, ce style de magie est cependant nettement plus simple et ne nécessite pas d’incantation.

Si d’un côté, un mage Arcanique cherche à se détacher le plus possible du sortilège qu’il incante -afin de ne pas causer de perturbations qui pourraient se révéler nuisibles- un mage intuitif est obligé de s’impliquer dans la moindre action. Il est nettement plus sensible aux variations de son comportement et de sa psychée, que cela soit pour le meilleur ou pour le pire.

Enfin, il existe une différence d’opinion entre les deux écoles de magie. Si la magie intuitive est assez répandue à travers le monde et constitue un moyen abordable de se défendre, les élites voient en elle une école incomplète, barbare et clairement en dessous du véritable potentiel qu’offre la magie arcanique. Cette tendance tend à se développer à travers le monde, causant parfois problèmes et discriminations.

Le catalyseur

Bien qu’un mage se fie avant tout à ses pouvoirs et à sa maîtrise de la magie, sans équipement adéquat, il devient très difficile d’utiliser de telles capacités. Les objets et les artefacts sont nombreux à travers le monde, un véritable commerce ayant pris son essor, mais il existe un objet indispensable pour chaque mage : le catalyseur.

Permettant de faciliter l’acquisition de ressources magiques, le catalyseur permet ainsi aux mages de concentrer avec aisance l’énergie nécessaire pour la création de sorts. Dans d’anciens temps, l’absence de tels outils rendait particulièrement difficile l’utilisation de la magie, et seule une minorité arrivait au terme de longues années à faire ce qu’un mage moyen dépasserait de nos jours.

Le catalyseur ne dispose pas de forme définie. Si traditionnellement, des baguettes ou des bâtons sont utilisés, des bagues, des gants et bien d’autres se retrouvent ainsi enchantés pour servir de catalyseur. A noter cependant qu’en cas de jet de sort, le catalyseur servira de source, et que par conséquent, tout projectile sera lancé avec comme origine cet objet. Ainsi toute tentative de disposer d’un catalyseur caché (ingéré par exemple) pourrait se révéler être particulièrement douloureux pour le mage téméraire, si ce n’est mortel.

Une manière de neutraliser un mage pourrait être ainsi de réussir à briser ou l’éloigner de son catalyseur, un risque bien évidemment connu des concernés. Et il s’agit en effet d’une méthode fonctionnelle. Cependant, un mage suffisamment puissant peut tout de même réussir à jeter des sorts (certes bien moins maîtrisés) afin d’assurer sa défense, et c’est sans compter les nombreux stratagèmes possibles qu’il convient à chacun de dissimuler au mieux.

Clé d’activation

Précédant une incantation, chaque mage arcanique utilise ce qu’on appelle la clé d’activation. Servant à préparer l’esprit du mage à l’incantation à venir, il s’agit d’une ou de courtes phrases, mots ou syllabes trouvant un sens pour le magicien. Il n’y a pas forcément de forme précise ou de code à respecter, bien que le latin soit couramment utilisé. Par exemple :

“Ras Tel Ma Scir Magister”
“Lic Lac La Lac Lilac”
“Manman Tero-Tero”
“Morpheus regis mea manus”
“Vita en mundo”
“El furantus fructus votorum meorum”
“Αυτό που είμαι δεν έχει σημασία”
“Οι δοκιμές είναι ο κόσμος”
“Piscis Atramento, Admirari Scriptor !”

Par défaut, la clé d’activation donnée aux écoliers est “Practe Bigi Nar”.

Pactios

Durant de longues années, les mages ont été et demeurent encore aujourd’hui pour une grande partie des cibles vulnérables si isolées. Une attaque rapide et précise permettant de neutraliser la cible avant toute réaction ou la moindre incantation étant envisageable, il a dû être nécessaire pour ceux pratiquant la magie de créer une manière pour disposer de compagnons. Et cette manière se trouve être le pactio.

Le pactio est un pacte réalisé entre deux personnes. Le mage, prenant le rôle de Magister, se lie ainsi à une autre personne, qui prendra le rôle de Minister. Le Minister jure ainsi fidélité et protection, et devient le suivant du mage.

Afin de sceller le pacte, le Magister et le Minister doivent s’embrasser. En cas de raté (baiser sur la joue par exemple), le pacte n’est pas scellé. Cependant, si le pactio est réalisé correctement, une carte magique à l’effigie du Minister apparaît. Elle indique les informations magiques de ce dernier. Une copie apparaît également dans les mains du Minister.

Ce pacte permet ainsi, dans une limite d’un kilomètre :
*Aux deux personnes impliquées de communiquer par télépathie en posant la carte du pactio sur son front.
*Au Magister de renforcer magiquement son Minister.
*Au Magister de téléporter à ses côtés son Minister.
*Au Minister d’invoquer et d’utiliser un artefact magique. La forme et les effets de l’artefact sont déterminés lors de la réalisation du pacte en fonction des traits et des affinités des deux participants. De plus, le Minister peut revêtir une tenue liée à l’artefact lors de cette invocation.

La formule permettant l’invocation d’un artefact est “Adeat”. La formule permettant de le désinvoquer est “Abeat”

Le seul moyen de rompre le pactio est que le Magister déchire la carte originale qui apparaît dans ses mains. Le Minister ne peut pas rompre le pactio de lui-même.

Bien que ne disposant pas d’une durée définie, ces pactios sont qualifiés de “Temporaire”. En effet, ils servent traditionnellement aux jeunes mages à tester et trouver celui ou celle qui sera le plus adapté pour être leur partenaire à vie qui deviendra leur pactio définitif, donnant lieu à un pacte à vie, qui ne peut s’annuler que par la mort d’un des deux partis. Un pactio définitif correspond, dans le monde magique, à une demande en mariage, et se réalise dans un échange nettement plus intime.

Exemples d’incantations

Concernant les incantations, il en existe probablement une infinité. Cependant, pour vous donner un ordre d’idée concernant la création des incantations des sortilèges, nous vous proposons les exemples suivants :

“Undecim spiritus aeriales, vinculim facti inimicum captent. Sagitta Magica. Aer capturae !”
11 esprits du vent ! Saisis l’ennemi qui t’entrave. Flèches magiques ! Vent punitif !
C’est un sort qui entrave un ennemi en utilisant la magie de l’air.

“Nympha somni, regina Maeve, portam aperiens ad se me alliciat.”
Rêve Maeve, nymphe des rêves, ouvre-moi la porte de ce rêve et laisse-moi y entrer.
C’est une formule qui permet d’entrer dans les rêves des gens pour les observer à leur insu.

“Sis mea pars per decem secundas ministra !”
Que pendant 10 secondes une partie de moi, passe en ma partenaire !
C’est une formule qui permet à un Magister de renforcer son Minister.

“Veniant spiritus glaciales ! Extendantur aeri tundram et glaciem loci noctis albae… Crystallizatio tellustris.”
Venez, esprits des glaces et prenez de l’ampleur ! Fleuves et sols de glace du pays des nuits blanches… Que la terre se cristallise !
C’est une formule qui fait émerger du sol une énorme colonne de glace. Si on ne l’esquive pas, les pieds gèlent et s’attachent au sol, le corps est alors immobilisé.