Histoire

Mon enfance n'a rien de bien folichonne, rejetons d'inconnus irresponsables, je pense pouvoir la réduire au fait d'avoir été un simple clochard tapant sa manche quotidiennement. Je peux mentir et dire que l'on m'a accueilli chaleureusement, mais la vérité est d'autant plus belle. Faisant de la mauvaise publicité pour son enseigne et ayant gratté le peu de pitié qu'il avait en stock, ce forgeron m'a pris sous son aile à l'âge de 10ans. M'apprenant l'art de forger des lames utiles et agréables en main, comme peut l'être la poitrine d'une fille de joie assez payée pour que l'on puisse caresser sa marchandise. Ce cher Cribe, malgré le fait d'être brut de décoffrage, aura toujours été attentionné envers le fils de chienne que je suis.

J'ai eu cette option d'être une personne lambda, forgeant des lames lambda pour une clientèle lambda, mais passer pour un fou qui entend des voix quotidiennement m'a semblé être l'option la plus intéressante. Je ne vais pas aller jusqu'à dire que je suis possédé, je me suis simplement arrêté au fait de parler seul, répondant à des voix que je suis, semble t-il, le seul à entendre. La cerise sur le gâteau étant que dans mes rares moments de sobriété j'ai la chance de pouvoir apercevoir quelques silhouettes invisibles pour le commun des mortels.

Une routine des plus banales, frapper le fer quand il est chaud, sourire lorsqu'il prend la forme que je cherche pour ensuite délivrer l'épée ou autre drôlerie du genre au connard qui ira me dire qu'elle lui convient. Connard car il réduit mes chefs d’œuvre au simple fait qu'ils lui seront utiles jusqu'à l'émousser car il sera trop incompétent pour l'utiliser correctement et l'entretenir. Comme quoi, on peut savoir s'en servir pour tuer sans pour autant savoir l'entretenir et réellement la manier.

Néanmoins, j'aime me mettre dans la poche, si je puis le dire ainsi, certaines de mes lames. Elles ont toutes les trois un nom, naturellement et j'ai eu assez de temps à perdre pour apprendre à les manier. Si vous me croisez un soir dans une taverne ou même la journée dans une rue et que vous avez l'honneur de me voir leur parler, comprenez simplement que j'aime parler tout seul et que je suis fou. N'allez pas croire que je parle à mes lames ou même à quelqu'un, évitez moi simplement et passez votre chemin. Ereganto, Sekushi ainsi que Miwaku-Teki sont capables de me faire une crise de jalousie au milieu d'une foule et je préfère ne pas avoir à me justifier auprès d'elles.

Psychologie / Physique

Aussi charmante et bienveillante soit ma tenue, elle détonne légèrement avec la personne que je suis. D'humeur généralement taciturne et donnant souvent l'impression d'être désintéressé, dites-vous simplement que si je parle peu c'est que vous m'ennuyez. L'habit ne fait pas le moine et ce n'est pas parce que j'arbore un vêtement épais, d'un rose léger et aux motifs excentriques, par-dessus un vêtement de cérémonie aux allures décontractées, qu'il faut penser que je suis joviale ainsi qu'aimable.

Je n'ai par ailleurs pas l'habitude de boire, les verres ont surtout la méchante habitude de se vider dans mon gosier. L'on peut croire que je pense souvent à voix haute et juge autrui de façon ostentatoire, mais je m'adresse simplement aux voix à coté de moi qui vous jugent et jaugent gratuitement. Elles sont, tout comme ma chevelure longue et ténébreuse, profonde et néfaste à votre personne.

Je ne pense pas être du genre musclé avec un corps entretenu, mais devoir forger et travailler toute la journée peut effectivement aider à se muscler. Donc ne jalousez pas mon corps d'apollon, mais reprochez vous surtout de ne rien faire en dehors de ne rien branler.

Objectifs

Vivre et mourir tout en atteignant la sérénité suprême.

Pouvoirs

Insuffler de mon ombre dans le cœur de mes lames.
Miwaku-Teki: lame permettant, à mesure qu'elle tranche la victime, de troubler sa vision.
Ereganto: épée longue permettant de créer deux ombres en plus de l'ombre naturelle. Cela permet de renvoyer les dégâts sur celles-ci, mais elles se dissipent lorsque les dégâts sont conséquents.
Sekushi: Epée bâtarde, elle se nourrit du sang de l'ennemi lorsqu'elle ouvre une plaie. Le sang récolté permet de soigner son utilisateur, mais pas de refermer les plaies. Néanmoins, plus elle se nourrit de sang et soigne, plus son utilisateur devient gourmand et dépendant de celle-ci.